Pour un christianisme de liberté
Auteur : Michel Barlow
- Référence EMP4156
- EAN 9782356141569
-
Editeur
Empreinte
Description
Le christianisme est-il voué à disparaître ? On aurait de bonnes raisons de le penser en considérant le spectacle qu’il donne à voir parfois. Mais ce serait compter sans la formidable puissance de vie et de liberté que recèlent encore les évangiles. L’espérance chrétienne n’est pas le rêve rassurant de lendemains qui chantent mais une plénitude de sens donnée aujourd’hui à nos vies !
Le Christ est le véritable libérateur de l’humanité. Il nous délivre de la peur et du néant mais aussi des dogmes aliénants et des dévotions étouffantes dans lesquels nous sommes enfermés.
La « délivrance », c’est l’autre nom de l’accouchement, la venue au monde d’un être nouveau,avec toutes ses potentialités. Cet ouvrage explore quelques-unes de ces promesses de renaissance.
Détails du produit
- Langue
- Français
Avis du libraire
L’auteur, adepte de la théologie libérale, est très érudit et plusieurs de ses développements sont intéressants. Il met notamment en garde contre un christianisme trop porté sur le surnaturel et un puritanisme encore bien présent dans certaines églises. Il expose plusieurs faux enseignements de l’église catholique, mais malheureusement, il en introduit bien d’autres, notamment la négation du péché originel ! Il tente ainsi de démontrer que l’enseignement depuis Augustin selon lequel l’homme naît pécheur et qu’il a besoin d’un rédempteur qui paie à sa place pour sa culpabilité est erroné. Cet enseignement aurait ainsi culpabilisé les chrétiens pendant des siècles et les aurait empêchés de rencontrer le Christ libérateur et de connaître le Père comme un Dieu d’amour, lire par exemple aux pages 47 (le jugement dernier n’est qu’une parabole), 124, 135 (l’idée d’un péché originel transmis depuis Adam est scandaleuse), 186, 194 (l’idole du Jésus de la Passion…), etc. Un livre dangereux et déstabilisant, avec des propos contraires aux Ecritures et un ton qui frise parfois le blasphème, lire notamment aux pages 112 (l’idée d’un Dieu créateur n’est apparue qu’au IVe siècle), 134 (la création n’est qu’une jolie parabole), 179 (Jésus « se fait une idée de Dieu »).